Hariri ou l’éloge de la lâcheté (2)

Hariri ou l’éloge de la lâcheté (2)

Hariri ou l’éloge de la lâcheté (2)
15 août 2020


Dans son intervention télévisée, Hariri parle de « choc positif » en démissionnant. Il tient beaucoup au « principe de neutralité ». Ce qui évite d’être attaqué par une puissance régionale et d’entrer en dans les affaires des pays de la région : il donne l’exemple du Yémen où le Hezbollah critique l’Arabie. Hariri ou l’éloge de la lâcheté 2

Ce qu’il ne comprend pas et ce qu’il faut craindre, ce n’est pas l’attaque d’un pays mais les groupes terroristes organisés qui auraient bien vite balayés le Liban. Mais c’est la vilénie et la bassesse d’un homme sans dignité qui émergent bien vite. Hariri affirme à 2 reprises dans son discours que l’Arabie est à l’origine de la victoire de 2006 contre Israël.

Avec la vacance du pouvoir, le but est clair : les saoudiens ont demandé à Israël de frapper le Liban, seul le Hezbollah en sera tenu pour responsable pour n’avoir pas su protéger le pays entier. Il prétend que les Libanais sont menacés partout dans le Golfe, et le Liban doit craindre des saoudiens des sanctions économiques comme le Qatar. Hariri se trompe. C’est ce genre de comportement lâche qui suscite les ennemis et la convoitise. Le Liban au Moyen-Orient, n’est pas la Suisse en Europe.

L’Arabie sera dans la ligne de mire d’Al-Mahdi avec un châtiment douloureux.

Articles en lien