Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré que cette affaire répondrait aux appels à la retenue des pays occidentaux, selon l’agence de presse publique Fars.

Lundi, l’Iran a enterré le scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné vendredi dernier, après que sa voiture a été prise pour cible près de la capitale, Téhéran.

Le gouvernement iranien a accusé Israël d’avoir perpétré l’assassinat, et le ministre iranien des Affaires étrangères Muhammad Javad Zarif a déclaré qu’il «porte les empreintes digitales du régime israélien», appelant la communauté internationale à «abandonner les doubles standards et à condamner le terrorisme de ce pays».

Le meurtre de Fakhrizadeh survient près de onze mois après que les États-Unis ont procédé à l’assassinat du défunt commandant de la Force Qods, le général de division Qassem Soleimani, et du chef adjoint des unités de mobilisation populaire irakiennes (Hashd Al-Sha’abi), Abu Mahdi Al-Mohandis, près de l’aéroport international de Bagdad.

L’Iran a ensuite riposté en tirant plusieurs missiles sur deux bases irakiennes qui abritaient les forces américaines en Irak.