Le mauvais jeu des Turcs (2)

Le mauvais jeu des Turcs (2)

Le mauvais jeu des Turcs (2)
04 février 2019

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Le mauvais jeu des Turcs 2

a Turquie a plusieurs cartes dans son jeu. Elle se croit assurer du soutien de l’OTAN : un drone et 1 avion de chasse russe abattus, mais les Russes démentent et l’OTAN garde le silence. Déjà les Turcs prétextaient la menace de la Syrie et demandaient aux occidentaux d’installer à sa frontière des batteries anti-missiles Patriot. A l’époque, L’accord de Fabius entraîna celui d’autres pays d’Occident.

Avant le déclenchement de la guerre en Syrie et l’afflux de réfugiés, la Turquie avait déjà préparé des camps. D’un autre côté, le pays a ses propres groupes terroristes qui viennent d’Asie centrale (Tchétchénie, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Afghanistan…) et sont les plus extrémistes. Les Turcs ont du mal a attiré l’OTAN (qui veut sa perte et celle de la Russie) dans ses machinations impériales. Les groupes à la solde de la Turquie sont en perte de vitesse et ont été anéantis.

Le mauvais jeu des Turcs 18000 cibles de Daesh par exemple ont été détruites par les frappes russes (depuis le 30 septembre à la mi-décembre 2015). Les Russes attaquent les Turkmènes au nord de Lattaquié qui protègent la Turquie. La Turquie voulait sauver ses terroristes des frappes russes. Il y a une collusion de fait entre les puissances, la Turquie et les jihadistes. Par exemple, les jihadistes de retour de Syrie sont considérés comme des « alliés objectifs ». Ils ne doivent pas être importunés, interroger par la police… Le problème, c’est qu’ils obéissent à d’autres sirènes.

La Turquie frappe un sukhoï SU-24 sans excuse valable et les puissances se déchaînent dans la presse internationale contre l’intervention russe en Syrie qui a permis d’exterminer les groupes terroristes. Mais la Turquie ne reçoit pas l’aide attendue de l’OTAN. L’organisation appelle à la « désescalade ». La Turquie qui rate son coup, avance le viol de son Le mauvais jeu des Turcs 3espace aérien avec cynisme car toutes les preuves démontrent que l’avion russe survolait l’espace aérien syrien et visait des groupes terroristes pro-turcs. Poutine est ferme : « si on tente de passer la frontière syrienne, il faut frapper avec fermeté ». Car « qui peut tout, doit tout craindre », comme dit Racine. L’orgueil des petits ottomans va voler comme vole la poussière.

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