Yousef al-Otaiba et Shaikh Abdulla bin Rashid bin Abdulla Al Khalifa, les ambassadeurs des Émirats arabes unis et de Bahreïn aux États-Unis, ont participé samedi à la cérémonie d’allumage des bougies.

Cela s’est produit près de trois mois après qu’Abou Dhabi et Manama aient signé des pactes de normalisation avec le régime israélien d’occupation lors d’une cérémonie officielle organisée par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche.

«Cette année, j’allume les bougies de Hanoucca avec vous au même moment où la communauté juive des Émirats arabes unis allume leurs bougies de Hanoucca. Maintenant, c’est la paix », a déclaré Otaiba. «L’année prochaine, espérons que nous pourrons célébrer cette fête ensemble en personne.»

«Cette année peut sembler et se sentir un peu différente, car la pandémie COVID continue d’avoir un impact sur notre vie quotidienne. Mais je suis toujours plein d’espoir. J’espère qu’en 2021, cela nous apportera un tout nouveau départ », a-t-il ajouté.

L’ambassadeur de Bahreïn a déclaré: «Dans une période de détresse pour nous tous, c’est cette flamme du désir, ce désir de paix, qui a prévalu.»

«Cette année, que l’espoir de paix qui existe en chacun de nous brûle suffisamment pour éclairer le désir des autres. Comme sur la menorah, que notre unique bougie soit entourée par d’autres, rayonnant la lumière de l’espoir sur toutes les ombres projetées par ceux qui souhaitent perpétuer les ténèbres et la peur », a-t-il noté.

L’ambassadeur d’Israël, Ron Dermer, a déclaré que les deux envoyés «avaient joué un rôle essentiel dans la réalisation de cette percée historique», se référant aux accords de normalisation.

«C’était l’année de la pandémie, mais c’était aussi l’année de la paix», a-t-il affirmé.

Dermer s’est également entretenu avec l’ambassadeur du Maroc à Washington, la princesse Lalla Joumala Alaoui, acceptant de la rencontrer prochainement pour examiner les moyens de promouvoir les relations Tel Aviv-Rabat.

Jeudi, le Maroc est devenu le quatrième État arabe cette année, après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à annoncer qu’il avait accepté de nouer des relations diplomatiques formelles avec Israël.

Les Palestiniens ont condamné les accords de normalisation comme un traître «coup de poignard dans le dos» dans leur lutte contre l’occupation israélienne.