Le peuple yéménite a organisé plusieurs manifestations dans la province nord-ouest de Sa’ada après les prières musulmanes du vendredi pour dénoncer la décision américaine.

Les manifestants ont déclaré que la décision de l’administration sortante du président Donald Trump avait été motivée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui est un parti clé de la coalition dirigée par Riyad qui mène la guerre au Yémen.

Ils ont également décrit les États-Unis comme «la mère du terrorisme» et la principale cause de toutes les séditions et crimes dans le monde.

Les manifestants ont également dénoncé la poursuite de l’agression saoudienne et le siège de leur pays, condamnant le silence des Nations Unies et des groupes de défense des droits face à la guerre brutale.

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé que la désignation prendrait effet le 19 janvier – un jour avant l’investiture du président élu Joe Biden.

La décision de Washington a suscité des critiques de la part des Nations Unies, de l’Union européenne et des groupes d’aide, ainsi que des législateurs aux États-Unis.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont salué la décision de l’administration américaine de mettre sur liste noire le mouvement Houthi Ansarullah.

Depuis fin 2014, le mouvement Houthi dirige les affaires de l’État, après la démission de l’ancien président de Riyad Abd Rabbuh Mansur Hadi et la fuite vers la capitale saoudienne.