Depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, il y avait un consensus chez les dirigeants arabes, de ne jamais pactiser avec l’Etat sioniste. Mais en fait, de nombreux pays arabo-islamiques avaient des relations secrètes qui sont remontées à la surface au gré du « printemps arabe ». Ce n’est plus un secret qu’il y a aujourd’hui une ruée pour s’accorder avec Israël.

L’hostilité reste réelle chez les peuples et en ce qui concerne l’axe de la Résistance . Le bras de fer est en faveur des Résistants. C’est ainsi qu’en 2006, le Hezbollah libanais met en échec Israël en 33 jours. En 2008-2009, c’est au tour de Gaza en 23 jours, puis 8 jours en novembre 2012 avec la fourniture en arme décisive de l’Iran.

Mais le Hamas doute de la Résistance et penche plutôt pour la confrérie des « Frères musulmans ». La chute des Frères en Egypte en particulier, désoriente le Hamas et c’est le moment que choisit Israël pour frapper en 2014 pendant 50 jours alors que c’était bien parti. Le Hamas n’a d’autres choix que de revenir sans retour à la Résistance.

Quant à Israël, contre les pays arabes et la Résistance, il a trouvé la solution sur laquelle il mise tout : les salafistes wahhabites dévoués  à la cause sioniste.

 Al-Mahdi tranchera le sort ultime de la guerre.