Quelque 2 000 civils, dont au moins 89 enfants ont été tués au cours des 78 jours de campagne de l’OTAN, et de nombreuses installations dans des dizaines de villes, dont Belgrade, ont été détruites ou endommagées.

L’utilisation de munitions à uranium appauvri a contaminé de vastes territoires et provoqué une augmentation sans précédent des cas de cancer. Les gens continuent de souffrir de tumeurs malignes à ce jour.

Ce jour-là, l’Occident a commencé à démanteler le cadre juridique international.

Menée il y a 23 ans, l’opération militaire de l’OTAN contre la Yougoslavie souveraine est devenue une tragédie dont les conséquences à long terme et diverses se font encore sentir. L’une de ses principales leçons est que l’anarchie et l’arbitraire sont incapables de résoudre ne serait-ce qu’un seul problème et ne font qu’aggraver la situation. Ceci est confirmé par les retards permanents dans le règlement du problème du Kosovo.

PS : une des autres séquelles de l’agression OTANesque en Serbie est l’amnésie collective. Tous les pays qui dénoncent Poutine en Ukraine semblent oublier que la 1ère capitale européenne à être bombardée depuis la chute de l’URSS n’est pas Kiev en 2022 mais Belgrade en 1999…