L’accord a été conclu lundi soir, quelques heures à peine avant le premier vol commercial d’Israël entre Tel Aviv et Dubaï, prévu mardi matin. Selon les médias hébreux, le vol d’Israir Airlines risquait d’être annulé avant que l’Arabie saoudite n’accorde l’autorisation de survol tant recherchée à Israël.

La chaîne de télévision israélienne Channel 12 a déclaré que l’accord n’était valable que pour les quatre prochains jours et ne couvrait que les vols vers Dubaï.

Il n’était pas immédiatement clair si l’autorisation était accordée au transporteur israélien El Al, qui devrait également lancer des vols réguliers vers les Émirats arabes unis le mois prochain.

Un responsable israélien anonyme et familier avec la question, cependant, a déclaré qu’il y avait un «feu vert» en principe, mais que les formalités n’avaient pas encore été réglées.

Un haut responsable de l’administration Trump a déclaré à l’agence de presse Reuters que les envoyés de Kushner et du Moyen-Orient Avi Berkowitz et Brian Hook ont ​​soulevé la question des vols israéliens au-dessus de l’espace aérien saoudien peu de temps après leur arrivée en Arabie saoudite pour des entretiens.

FlyDubai a opéré le premier vol touristique direct de Tel Aviv à Dubaï plus tôt en novembre, transportant quelque 174 hommes d’affaires et touristes sur le vol historique FZ8194 au-dessus de l’espace aérien saoudien.

La visite de Kushner est apparemment un ultime effort pour négocier un accord de normalisation entre l’Arabie saoudite et Israël, en particulier après le vol secret du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vers le royaume, où il aurait rencontré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

Les vols directs sont une émanation des accords de normalisation conclus récemment par Tel Aviv avec les Émirats arabes unis et Bahreïn.