La visite, qui intervient à l’invitation du ministère russe des Affaires étrangères, durera plusieurs jours et vise à discuter des perspectives de relations bilatérales au service de la cause palestinienne.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a rencontré lundi à Moscou une délégation du mouvement palestinien Hamas, dirigée par le président du bureau politique Ismail Haniyeh, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.

« Le 12 septembre, … Lavrov a accueilli … Haniyeh, qui est à Moscou en tant que chef de la délégation de ce mouvement palestinien. Au cours de la conversation, l’attention principale a été accordée à l’évolution de la situation dans la région du Moyen-Orient, en mettant l’accent sur la question palestinienne », a déclaré le ministère dans un communiqué.

La délégation du mouvement comprend le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, en plus des deux membres du bureau politique, Moussa Abu Marzouk et Maher Salah, selon le communiqué.

Al-Nono a indiqué que « cette visite, qui intervient à l’invitation du ministère russe des Affaires étrangères, durera plusieurs jours et vise à discuter des perspectives de relations bilatérales au service de la cause palestinienne ».

La visite intervient « à un moment très important au niveau de la région et du monde, alors que les développements internationaux et les changements liés à la région et leurs effets sur la cause palestinienne seront discutés », a ajouté Al-Nono, louant en même temps la relation avec la Russie et ses positions sur la Palestine.

Une importante délégation du Hamas était déjà venue le 4 mai pour s’entretenir au ministère russe des Affaires étrangères avec le vice-ministre Mikhaïl Bogdanov.

En décembre dernier, une délégation du Hamas a également effectué une visite similaire dans la capitale, Moscou, et a discuté avec des responsables russes de plusieurs questions.

Moscou avait critiqué les positions des pays occidentaux face à la récente agression israélienne contre la bande de Gaza, indiquant à l’époque que « l’Occident est très préoccupé par la situation en Ukraine… alors qu’il regarde avec indifférence les Israéliens tuer les Palestiniens et détruire la bande de Gaza », décrivant l’affaire comme une continuation de la « machine de propagande occidentale ».