Au Yémen, les Etats-Unis collaborent avec l’hérétique Arabie saoudite pour réprimer le peuple. Les militaires ont ouvert le feu, avec des mitrailleuses lourdes, sur une manifestation pacifique. Les Yéménites n’ont aucun souci à se faire : les États-Unis «continuent à appuyer la transition pacifique et ordonnée, répondant aux aspirations du peuple yéménite, pour la paix et la sécurité». C’est pour la sécurité et la paix que l’administration Obama a intensifié la guerre secrète, au Yémen, en frappant des militants suspectés, avec des drones armés et des chasseurs-bombardiers. Comme au Pakistan, sous prétexte de faire la chasse à Al-Qaïda, on tue, on bombarde un peuple qui demande la paix et le droit de vivre selon leur culture et leur religion, l’Islam.

Au Bahreïn, les États-Unis y ont installé il y a plus de 20 ans, le quartier général de leurs forces navales, le CENTCOM. Situé, à 200 km, à peine, de l’Iran, il dispose de dizaines de navires de guerre, porte-avions et unités d’assaut amphibie, avec 31.000 soldats qui opèrent en mer Rouge, dans la mer d’Oman et dans d’autres parties de l’océan Indien, pour «assurer la paix et la stabilité et protéger les intérêts vitaux de l’Amérique» (on se demande comment la sécurité de l’Amérique peut être mis en danger à plus de 10000 km de leurs côtes ?). Ainsi les États-Unis ont désigné Bahreïn comme leur «plus grand allié non-OTAN». En août, Manama a reconduit son accord militaire avec Washington jusqu’en 2070.

La monarchie héréditaire, garante de cette solide alliance, continue, cependant, à être assiégée, par la révolution populaire, qu’elle n’est pas arrivée à étouffer, même avec l’aide de l’Arabie saoudite, des Émirats et du Qatar, qui, en mars, avaient envoyé des troupes à Bahreïn. Cinq mois après la «féroce répression du soulèvement populaire», il y a, tous les soirs, à Manama, des jeunes, qui descendent dans la rue et affrontent la police. Les autorités continuent de torturer, la population. Malgré cela, la secrétaire d’État Hillary Clinton s’est déclarée «impressionnée par l’implication avec laquelle le gouvernement de Bahreïn avance sur la voie de la démocratie».

Mais Al-Mahdi et ses partisans sont là. Grâce à la machine prophétique du Forkane, ils accompliront la dernière promesse : ces serviteurs de Dieu détruiront la tout ce que les sionistes ont mis plus de 2000 ans à construire. Ainsi leur rêve du grand Israël tournera au cauchemar