8. La Syrie et le reste du monde

8. La Syrie et le reste du monde

26 mai 2013

La Syrie est mise au même régime que les autres pays qui connaissent des conflits aux frontières. En effet, les sionistes ont prévu avec l’aide aveugle des pays occidentaux et des pétro-monarchies, de faire de ce monde, un monde de réfugiés. Dans le monde arabe, il y a les Palestiniens qui sont disséminés dans le Moyen-Orient. Il ne reste plus rien des territoires que Gaza. Pour éviter une dislocation du pays, l’armée syrienne n’a pas d’autres choix que de mettre toute sa force pour reprendre Alep, la deuxième ville du pays, son poumon économique. Il ne faut surtout pas que les ennemis se servent d’Alep comme de Benghazi.

La bataille d’Alep est prête à accueillir ses vainqueurs, l’armée syrienne qui a déjà libérée Damas et sa Banlieue. L’armée est trop forte dans les batailles. D’où le recours au terrorisme et aux massacres par les rebelles. C’est pourquoi on peut parler de « terroristes » car en parallèle des espions de toutes nationalité, sabotent et font des attentats ciblés comme les bâtiments du renseignement et d’autres où se réunissent les plus hauts dignitaires du régime, la chaîne Ikhbariya, la radio-télévision du pays (qui continuent à fonctionner) est aussi visée, des journalistes enlevés et tués, l’enlèvement de 48 pèlerins iraniens.

L’Iran montre du doigt la Turquie (surtout), le Qatar et l’Arabie, et menace par le test réussi de la fusée Fateh  110. Bientôt débarquent les bâtiments de guerres russes et chinois. Des officiers saoudiens et turcs sont capturés. Le PKK persécute la Turquie et trouve des soutiens au Nord de l’Irak. L’impuissance turque. Erdogan parle d’une contagion au Nord de la Syrie. La Turquie tombe dans le piège : elle est poussée par le PKK (renforcé par les services occidentaux et le Mossad) à se jeter contre la Syrie (qui paraît moins menaçante). Fabius voudrait entrer en guerre mais une main de l’Élysée le retient. Les 2 parties sont dans l’impasse.

Il n’est qu’une seule solution, pacifique et négociée, entre l’opposition  et Assad. L’Iran ne ménage pas ses efforts dans ce sens désormais, même si Kofi Annan démissionne. Al-Mahdi reconnaîtra les siens, le jour où la force et la terreur auront changé de camp.


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