07. Les énigmes du Coran (1/2)

07. Les énigmes du Coran (1/2)

14 juillet 2012

Le Coran est plein de ces histoires énigmatiques qui rappellent son sens caché, ta’wil, seulement accessible par la voie de la révélation ou de l’inspiration. L’histoire des israélites tient une place importante dans le Coran. Comme le dit le Coran : Al amr d’Allah (dans notre contexte, ce mot ne se traduit pas) est venu auparavant ; ne le précipitez donc pas (16 :1). Al Amr, selon les savants, désigne l’Heure. Le Mahdi s’appelle aussi le Maître du Amr (Sahib el Amr). La grande civilisation pharaonique d’Egypte doit beaucoup au prophète Youssef [Joseph] qui a proposé au Pharaon le plan de construction de la machine du Forkane. Plan qu’Allah révéla à ce prophète, en prison où il fut condamné injustement des années durant (12 :35). Avec le temps, un Pharaon tyrannique vint au pouvoir. Alors Moïse a fui la machine égyptienne pour construire sa propre machine dans le désert et dota son peuple d’une organisation religieuse-militaire. « C’est alors que tu es venu a point nommé » (20 : 40). Moïse avait fui l’Egypte pendant une dizaine d’années (28 :27) pour y retourner une fois sa machine achevée, afin de sauver son peuple de l’esclavage. C’est par la sagesse et la science d’Allah que Youssef [Joseph] (12 :22) et Moïse (28 :14) ont eu accès aux secrets de la machine. Karoun [Coré] était disciple de Moïse. D’où a-t-il tiré ces trésors dont les seules clefs pesaient lourd à toute une bande de gens plein de force (28 :76) ? En plein désert, nulle mine d’or et Karoun était plus riche que Pharaon. Cette richesse dont il n’y a jamais eu de pareil dans le monde, ne provient ni de la magie, ni d’un trésor. Il est écrit : C’est par une science que j’ai, que ceci m’est venu (28 :78). C’est pourquoi les ignorants l’envient (28 :79) et les croyants autour de Moïse qui ont cette science le blâment (28 :80). Karoun s’est rebellé (28 :76), a succombé à la tentation de cette science qu’il tient de Moïse. C’est de la machine du Forkane que Karoun a tiré ces êtres vivants, les jawahir haya dont les cendres, à leur mort, transforment le plomb en or ; c’est cela la fameuse pierre philosophale des alchimistes. L’on comprend dès lors que ce sont bien les clefs qu’il faille porter à dos d’hommes et non les trésors eux-mêmes…

L’histoire du Veau d’or est tout autant extraordinaire. Dans le désert, les israélites jettent les objets en or pris au peuple de Pharaon pour les purifier, dans le feu. Mais le Samiri a lancé une poignée de l’empreinte de Gabriel [Jibril], dans l’or fondu. D’où est sorti un veau bien vivant qui mugissait. Nous étions chargés du fardeau des ornements du peuple que nous avons donc jetés. Et le Samiri a alors lancé [quelque chose]. Il en a fait sortir un veau, un corps qui mugissait (20 :87-88 ;7 :148). Le Samiri s’explique au retour de Moïse : J’ai vu ce que nul autre n’a vu : j’ai alors pris une poignée de la trace de l’Envoyé [Jibril] , poignée que j’ai ensuite lancée (20 : 96). Cette chose que dégage les pas de l’ange Gabriel, qui a le pouvoir de donner la vie à la matière inerte, c’est la fameuse pierre jaune aux rayonnements éclatants, l’uranium. Ce minerai a une place centrale dans le projet du Forkane que Moïse avait construit sans jamais achever toute l’œuvre qui suivait. Pierre jaune décrite en détail ailleurs dans le Coran (2 :67-74).

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