L’Iran le grand jeu (02)

L’Iran le grand jeu (02)

02 juin 2016

Le 11 septembre 2001, les stratèges sionistes américains comprennent qu’après la défaite de l’Irak contre l’Iran, nulle puissance n’est à même seule d’affronter l’Iran islamique. Il reste à l’Amérique à s’engager militairement pour l’encercler puis l’attaquer : ils font s’effondrer le World Trade Center en en dynamitant les étages dès que les avions le percutent. Tous croient que la destruction des tours provient des avions. Bush n’en revient pas.

En 2001, l’Afghanistan est bombardé et les talibans abandonnés par les services US, pakistanais et saoudiens, sont chassés de Kaboul. Peu après, les talibans déchus, la résistance s’organise et l’insurrection est généralisée. Il faut des renforts pout les occupants qui comptent 100 000 hommes. Pour discréditer la résistance les insurgés sont appelés talibans alors que ce sont des pauvres gens dont l’honneur ne supporte pas l’humiliation. Les Afghans ont une foi sincère et simple. Ils ne font pas de politique mais la guerre quand elle vient.

En 2003, en Irak plus de 23500 bombes de toutes sortes tombent sur le pays : l’occupation engendre 2 millions de morts, 5 millions d’orphelins, 2 millions de veuves, 5 millions de réfugiés, l’assassinat des élites, l’utilisation de l’uranium appauvri (nouveau-né handicapé, stérilité…) …Saddam et Ben Laden sont morts.

Pour l’Afghanistan, les Américains parlent de lutte contre le terrorisme ; pour l’Irak d’armes de destruction massive. Mais l’avenir est encore plus incertain car il laisse poindre de nouvelles guerres, des sanctions, des embargos et du terrorisme avec l’évocation des droits de l’homme et de la démocratie comme en Tunisie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite. Les pays visés pour sauver leurs peaux, collaborent avec l’Amérique et Israël aveuglément. Pour d’autres pays, on parle de danger nucléaire comme pour la Corée du Nord et l’Iran.

L’axe du mal compte l’Afghanistan, l’Irak et l’Iran. Il ne reste que l’Iran. Mais Bush devant le chaos irakien, recule. Il refuse l’option militaire malgré la pression des médias sionistes. Il ne parle que de négociation et remercie Dieu de n’avoir plus que quelques temps à passer à la Maison Blanche.

 

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